Cocorico-Electro

Photographie du feu d'artifice de clôture lors de la première soirée

Mon histoire avec Orléans ne commence pas en 2025, année où j’ai eu la chance d’être photographe pour le Cocorico Electro. Non, elle remonte à bien plus loin, entre 2017 et 2019, pendant mes études supérieures. Deux belles années passées dans la ville de Jeanne d’Arc.

Mais quel rapport avec la photo ?

C’est là que j’aime bien sortir une métaphore : la vie, c’est un arbre. Chaque décision, c’est une branche. Et chaque branche mène à d’autres branches… puis à d’autres. (Bon, vous visualisez l’idée).

À la base, mes études m’orientaient vers une carrière dans l’accompagnement politique. Et c’est ce chemin-là qui m’a emmené à travailler au Département de l’Indre, où on m’a proposé un poste un peu spécial : community manager ET photographe du Président. Oui, rien que ça.
Vous voyez venir la suite ?
Pas d’Orléans, pas de politique ; pas de politique, pas de photo ; pas de photo, pas de Cocorico.

LUMBERJACK

2023 : la graine est plantée

Deuxième étape sur la route vers le Cocorico Electro.
Avec ma chérie, Romain Roy nous invite (dirigeant de Roy Énergie et partenaire du festival) à une soirée Cocorico. Et là, double combo gagnant : Bakermat et Vladimir Cauchemar à l’affiche.
Mais ce soir-là, même si l’ambiance est folle, mon regard est ailleurs, je ne décroche pas les yeux des photographes. Dans ma tête, je ne cesse de me dire que de shooter ici doit être un délire.
Sur le chemin du retour, pendant que ma moitié dort à côté, une idée me vient : « La prochaine fois que je vais au Cocorico Electro… je serai photographe, pas spectateur. »

BUSY P

2025 : le pire serait de ne pas essayer

Nous voilà en 2025. Le 9 avril, le Cocorico Festival lance un concours pour intégrer l’équipe photo. Et moi ? Je suis devant un match de foot (on ne se refait pas), portable à la main, en échangeant avec ma copine qui veut me convaincre de tenter ma chance.
J’envoie ma candidature et puis j’oublie. Ou plutôt, je m’auto-persuade : « J’ai pas le niveau, c’est mort. »

Mais le 4 juin, notification magique apparait sur Instagram, « hello, un immense merci pour ta participation. On a vraiment adoré ton style et tes photos ! On est super contents de t’annoncer que tu fais officiellement partie de l’aventure Cocorico Électro 2025 ! »

BOOM !
Photographe officiel pour le Cocorico tout le week-end. Enfin… les 11 et 12 juillet seulement. Car (plot twist), le 13 juillet, c’est l’arrivée du Tour de France à Châteauroux. Et franchement, c’est un autre kiffe photo que je ne peux pas louper.
Bref, week-end sportif, au sens propre comme au figuré.

Photo noir et blanc depuis le public

Jour-J : Perdu mais motivé

11 juillet à la Ferté-Saint Aubin … Me voilà. Enfin, si j’arrive à trouver l’entrée du festival. Spoiler, j’arrive par un chemin qui n’avait rien d’officiel (et probablement réservé à … Je ne sais toujours pas qui enfaite …).Mais une fois sur le site … WAOUH.
Un cube géant qui sert d’écran, le château en arrière-plan, une météo parfaite… Le genre de décor qu’on veut shooter encore et encore. Ce week-end s’annonce légendaire.

L'appareil photo, ce pass VIP magique

Avec le temps, j’ai compris un truc : un appareil photo, c’est le meilleur pass VIP qui existe. Tu vas partout, tout le monde te sourit, on t’interpelle pour une photo… Et surtout, tu vis l’événement dans une bulle. Ni tout à fait spectateur, ni complètement dans les coulisses : tu es au cœur, mais avec une distance qui est spéciale. C’est dur à décrire, mais c’est addictif.

Selfie en haute résolution de festivalières !

Les deux moments marquants

Chaque soir, un feu d’artifice clôture la soirée. Et devinez quoi ? Je dois le shooter. Pression ? Énorme. Parce qu’un feu d’artifice, c’est beau en vrai… Mais à capturer en photo, c’est un vrai cauchemar technique. Mais une fois lancé, j’oublie tout. La scène s’illumine, les visages se tournent vers le ciel, les yeux brillent. On redevient tous des gamins, à deviner quelle couleur va exploser ensuite.

Mais ce n’est pas tout, il y aussi ceux qui font vivre l’événement, les festivaliers. Toujours partants pour une photo, toujours le sourire aux lèvres, parfois déguisés, souvent déchaînés. De jour comme de nuit, j’ai capté des centaines d’instants. Et le plus beau ? C’est que chaque photo était un souvenir pour quelqu’un. Pas juste une image. Un moment.

Cocorico 2025, c’est plus qu’un week-end. C’est une nouvelle feuille au bout d’une ramification, une série de petites décisions qui m’ont orientées presque malgré moi à ce moment.

Donc … À l’année prochaine ?